Pierre Chapignac, dans un article de 2012, tente définir ce qu’est un tiers-lieu.

Étonnant de voir à quel point cela ressemble au [Projet de l’Usine Vivante] :

« Le concept de tiers-lieu s’inscrit dans la problématique des lieux créatifs et de l’alchimie de la proximité et de l’échange. C’est un lieu hybride et fluide où convergent des dynamiques de développement économique, social et culturel »

[Objectif n°3 de l’association : valoriser et faire converger les dynamiques locales]

« Le tiers-lieu prend l’exact contre-pied des règles qui ont présidé à la structuration de la société, de l’économie, de l’espace, c’est-à-dire les règles de la spécialisation exclusive. »

[Objectif n°2 de l’association : encourager la mixité des publics, des métiers et des compétences ]

« Le tiers-lieu est, par nature, « entre deux » (entre espace personnel et espace ouvert, domicile et travail, convivialité et concentration, etc.). On constate que le mode de fonctionnement du tiers-lieu est à l’opposé des formes traditionnelles. L’ouverture sur de multiples sujets et de multiples regards remplace la focalisation de la spécialisation. La convivialité et l’informel se substituent à « l’esprit de sérieux ». La conversation est au cœur de l’échange et non plus à sa périphérie. C’est pourquoi j’évoque la fluidité par opposition à la rigidité inhérente à tout formalisme. »

[Objectif n°4 de l’association : créer, animer et promouvoir des espaces de vie, de travail, d’échange et de convivialité dans un esprit d’ouverture, de respect de l’humain et du territoire.]

« In fine, les espaces de coworking comme les tiers-lieux, de manière générale, se caractérisent comme des communautés denses : partage, échanges, collaboration, capitalisation des connaissances, autonomie, place centrale de la « subjectivité humaine ». Et, dans ces ensembles, les trois dimensions économique, sociale et culturelle avancent de concert, chacune étant la ressource mais aussi le produit des deux autres. »

[Objectif n°1 de l’association : favoriser la synergie entre les acteur-trices économiques, culturel-les, sociaux-ciales et les habitant-es du territoire]

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