L’union fait la force à l’Usine ! Bota+Carto c’est l’association vertueuse de deux de nos résidents pour unir leurs talents. Ce sésame précieux qui allie botanique et cartographie permet d’ouvrir de nouvelles portes en faveur d’un respect de nos milieux naturels.

Tout  a commencé par un appel d’offres concernant la cartographie des milieux naturels de 18 communes (33 000 ha) dans la plaine de Valence et les contreforts du Vercors pour le compte de l’Agglomération Valence Romans et du Parc Naturel Régional du Vercors. Pour y répondre, en mai dernier, deux résidents, Matthieu Bidat et Emmanuelle Bournay, se sont rapprochés de Thomas Amodei, du Hublot, autre tiers-lieu à Saint-Nazaire-en-Royans, afin de créer un groupement d’indépendants. Cette étude s’inscrit dans les Atlas de Biodiversité Communale (ABC), soutenu par l’Agence Française de la Biodiversité offrant des outils de documentation essentiels pour tout projet de développement local.

Précisément, Bota, ce sont les botanistes Matthieu Bidat et Thomas Amodei (Inventaire Vertical), tous deux cordistes et écologues. Ils auront pour rôle de réaliser les inventaires terrain, les saisies cartographiques et d’animer des réunions pédagogiques. Carto, c’est Emmanuelle Bournay, cartographe et spécialiste en design de l’information. Elle sera en charge de la compilation des données cartographiques et contribuera à la pré-cartographie et à l’édition des atlas communaux.

Cette collaboration a pour objectif concret l’amélioration des connaissances naturalistes et des fonctionnalités écologiques du territoire, avec notamment l’ambition d’aménager un corridor connectant le Vercors au Vivarais. Ce corridor, reconnu d’importance régionale, permettra de connecter le massif alpin au massif central.

« La finalité de notre travail permettra de fournir des cartes localisant les enjeux écologiques par communes et par thématiques (habitats naturels, espèces patrimoniales, connectivités entre ces composantes) et ainsi stimuler l’implication des acteurs politiques et citoyens. » précise Matthieu. Car le projet ne se contente pas d’amener uniquement un référencement des milieux naturels mais aussi de vulgariser les données scientifiques et d’animer des réunions afin d’assurer l’appropriation des connaissances du plus jeune habitant, aux plus puissants décideurs en passant par le corps agricole.

Pour notre territoire de la Biovallée, cette nouvelle collaboration pourrait devenir le binôme gagnant pour indexer et visualiser les données liées à la biodiversité. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de mieux connaître pour mieux protéger en intégrant à nos besoins d’aménagement humains, les besoins des végétaux et des animaux.

Alors en cette nouvelle rentrée, nous sommes fiers de voir que travailler ensemble à l’Usine Vivante continue à donner naissance à des projets d’envergure au rayonnement local. Vivement la suite !

 

RUPEA

Cartographe